« Consensus » et langue de bois
Suite aux échecs du « Contre G7 » de Biarritz 2019 et au fiasco relatif de la « Convergence du 21 septembre 2019 », force est de constater que les volontés de définir des « consensus de manifestation » se généralisent.
Toutefois, cette maîtrise revendiquée des conditions de manifestation crée un trouble sensible dans les mobilisations. D’un côté elle attire des manifestants néophytes ou familiaux dans un contexte de violences potentielles ; de l’autre elle impose les conditions préalables à une forme de tri entre les manifestants.
Mais le plus problématique est peut-être qu’elle ouvre une brèche concrète entre ces deux limites, nuisant gravement à la diversité des masses mobilisée, et donc, à l’efficacité de la mobilisation.
Du décret plateformiste à l’acceptation des « paciflics », revenons donc un peu sur l’emploi problématique de ce terme de « consensus », qui tient plus de la langue de bois que d’un compromis délibéré et réellement tenable. Une langue de bois qui nuit activement aux luttes et qui dénature complètement la forme de la manifestation jusqu’à la rendre inopérante.
Qu’est-ce qu’un consensus ?
Tout d’abord, penchons nous sur le terme.
Selon Wikipédia, dictionnaire dont les articles font l’objet de consensus internes :
« Un consensus est un accord des volontés sans aucune opposition formelle. [Il] met en évidence la volonté manifeste de tous les membres dans l’accord [et] caractérise l’existence (…) d’un accord général (tacite ou manifeste), positif et unanime (…). »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Consensus
Dans un groupe, c’est donc l’accord de tous les membres dans une volonté commune.
Ce consensus peut être établit de deux manières, soit par affinité préalable, soit pour fédérer des volontés originellement diversifiées.
Dans le premier cas, le consensus préexiste à la fondation du groupe, et il s’établira d’abord de manière tacite et factuelle. Les volontés sont communes, et ce préalablement à toute expression ou manifestation du consensus. Dans les faits, c’est la création du groupe qui produit le consensus et pas l’inverse.
C’est pour cette raison que ce cas de figure est idéal pour le consensus, car il ne demande pas de délibération de ses termes, que son cadre est préétablit, et que l’approbation est entendue.
Dans le second cas, puisque le groupe est composé d’éléments ayant des volontés diverses, l’établissement d’un consensus ne pourra se faire que de manière déclarative.
Mais cette déclaration impose trois phases :
– Idéalement, pour s’assurer de l’unanimité, le consensus devrait être définit en reflétant l’ensemble des positions qui composent le groupe. Il nécessiterait donc un outil de délibération commun. L’inconvénient de ce procédé, est qu’il confronte directement des volontés potentiellement conflictuelles, voire tout à fait contradictoires. Une telle délibération serait donc à la hauteur de la somme des divergences.
– Pour que tout les membres puissent s’y accorder, il devra être précisément et clairement définit, tant dans les termes qui le composent, que dans le cadre de son application. Les termes étant ce qui est tolérable ou intolérable. Le cadre fixant les limites de temps, d’espace ou de contexte.
– Quoi qu’il en soit, une fois produit, seule une exposition manifeste du consensus permettra à celui-ci d’être approuvé activement par tous les participants, s’engageant ainsi factuellement à le respecter.
Des consensus et actes
Consensus d’action ponctuelle
Si les termes et le cadre sont clairement définis et maîtrisés (ou métrisables), on peut donc tout à fait établir un consensus pour un groupe dont les membres ont des volontés individuelles très diversifiées.
Et plus les termes et le cadres seront précis, plus il sera possible de définir ce consensus de manière préalable, en allant jusqu’à court-circuiter l’étape de délibération.
Mais comme exposé ci-avant, nécessairement, ce consensus devra être clairement présenté à chaque participant, qui s’engagera à le respecter en restant dans le groupe ; ou s’y refusera en sortant du groupe.
C’est notamment ce que l’on peut observer dans des opérations de désobéissance civile.
Ces opérations font l’objet d’une présentation préalable (et parfois d’une formation) au sein de laquelle le consensus peut-être délibéré. Mais l’opération nécessitant souvent une convergence rapide des membres, le consensus est généralement établit de manière préalable par une association (ou une fédération ponctuelle de plusieurs associations : une plateforme organisatrice) et les membres viennent s’y soumettre sans délibération. Néanmoins, ce consensus préétablit par la plateforme organisatrice est clairement présenté, point par point à l’ensemble des participants, qui pourront le questionner à l’occasion pour affiner leur compréhension de celui-ci, et donc leur propre positionnement.
Mais si le consensus n’était pas présenté à une partie des membres, même congrue, celui-ci serait endommagé d’autant. Car en ce qu’il vise à accorder des volonté diverses, voire contradictoires, en l’occurrence, un consensus tacite ne saurait être respecté.
De la même manière, des termes ambiguës ou des questions des membres laissées sans réponses, fragiliseraient ce consensus.
Consensus d’action publique ?
De la même manière, si le cadre d’application du consensus n’était pas défini, maîtrisé, présenté clairement à l’ensemble des participants potentiels, et approuvé activement par ces derniers, le consensus serait également intenable.
C’est là tout le problème des tentatives de consensus sur des actions qui se déroulent dans un large espace publique, ouvert à tout participant, et dont l’action s’étale sur une période relativement indéfinie. Malgré les tentatives des plateformes organisatrices, et quand bien même un consensus serait très clairement définit, il est en outre impossible de faire une exposition manifeste de ce dernier, de le présenter à l’ensemble des participants et de s’assurer de l’approbation de chacun d’eux. Et pour cause, dans un espace complètement publique, n’importe qui peut se rendre sur telle ou telle action.
Cette impossibilité crée donc une faille dans le consensus prétendu, permettant autant de disparité des volontés parmi les participants que s’il n’existait pas.
Et, en ce qu’il n’est potentiellement approuvé que par une portion congrue des participants, ce n’est donc pas un consensus.
Retour à la réalité
Le jumeau maléfique…
Résumons à rebours.
Vouloir statuer au sujet d’une manifestation tenue sur la voie publique nécessite de couvrir des éléments très larges : du point de vue de l’espace public, de la durée, de la volonté des participants.
Pour cette dernière, l’absence de présentation, ou d’approbation de ce qui est prétendu comme un « consensus préétablit » rend tout accord des volontés impossible. Et puisque l’instance qui le définit leur est relativement inaccessible, il peut encore moins avoir été délibéré par les participants.
En somme, une instance supérieure privatise tout un espace publique pour un temps donné. Elle agit ainsi en autorité qui soumet l’ensemble des éléments (espace, temps et participants) à sa volonté. En outre, elle agit de manière souveraine, car incontrôlable et incontestable.
Il serait donc beaucoup plus pertinent de parler de « décret ». Un décret plateformiste.
Or si le terme de consensus laisse entrevoir un dispositif de délibération préalable, et une approbation librement consentie de tous les participants, le mot décret fait directement intervenir deux questions consécutives :
Qui décrète ?
Et en vertu de quoi cette souveraineté est-elle accordée ?
Tout le problème du terme décret (pour la plateforme organisatrice, s’entend) tient donc en ce qu’il met en évidence l’absence de consultation et d’approbation de l’ensemble des participants, et concomitamment la présence sous-jacente d’une forme de despotisme.
Alors, pour ne pas se retrouver nues, les plateformes organisatrices préfèrent faire glisser sémantiquement le terme de consensus, pour l’utiliser comme un élément de langage destiné à faire adhérer plus facilement les participants aux pratiques qui serviraient à le défendre.
Elles donnent l’illusion d’une consultation pour faire accepter leurs méthodes. En somme, elles font de la langue de bois.
Reste la question de ce que l’on cherche à faire accepter par ce Cheval de Troie…
Le « consensus » comme justification de la collaboration
Quel que soit le terme ou son mode de définition, que ce soit donc par consensus ou par décret, l’objet d’un tel dispositif est généralement de limiter ou de juguler un comportement non-désiré.
Or, dans les deux évènements qui servent de point de départ à cette réflexion (et organisé peu ou prou par les mêmes associations), il a toujours été question d’établir un « consensus de non-violence ». En l’occurrence, à priori, il s’agit d’éviter tout comportement qui serait dangereux, pour soi, pour les autres participants, pour l’action en tant que telle, ou éventuellement pour tout élément extérieur ; mettant l’action en danger par réaction des Forces de l’Ordre.
Mais ce terme de « non-violence » est à relativiser, car il s’agit bien de pointer, et donc de mettre en question, la violence supposée des participants, des manifestants.
Et uniquement celle-ci !
Car, cependant, la violence des Force de l’Ordre, elle, n’est jamais désignée ; et donc encore moins remise en question…
C’est pour le moins problématique, car elle n’est pas inexistante pour autant, loin de là. Et si les manifestants ne perpétuent principalement que des dégradations matérielles tout à fait symboliques, les violences policières, elles, blessent et mutilent bel et bien des personnes relativement sans défense.
Pourtant, par ce décret, la plateforme fait bien « deux poids deux mesures » : elle rend illégitime la violence toute relative des manifestants, tout en rendant légitime la violence indéniable des Forces de l’Ordre. Et elle approuve cette dissymétrie de manière tout à fait despotique pour l’ensemble des participants, et de manière préalable à l’avènement de l’une ou de l’autre, ce qui est d’autant plus problématique quand on connaît leurs conséquences.
Les manifestants pro-actifs
En somme, s’il ne veut pas être la cible des violences policières, le participant « Lambda » se fera un devoir de faire respecter le prétendu « consensus » en signalant tout « élément perturbateur », et d’encourager le Service d’Ordre (SO) de la manifestation dans son rôle de « pacification ».
Le SO, assurant lui même le rôle de Police, protégera les établissements de toute dégradation éventuelle ou isolera le « casseur » présumé ou réel pour le remettre aux Forces de l’Ordre.
Les membres du SO deviennent ainsi ce que Peter Gelderloos définit dans ses ouvrages((Notamment dans son essai « Comment la non-violence protège l’État : Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux » aux Editions Libre https://www.editionslibre.org/produit/prevente-comment-la-non-violence-protege-l-etat-peter-gelderloos/)) sous le nom de « Peace Cops », que traduit en français sous le terme de Paciflics.
C’est notamment le genre de scènes que l’on a pu observer à Biarritz lors du « Contre G7 » tenu en août 2019 , et l’on aura même vu des manifestants eux mêmes se charger du boulot de remise de manifestant aux Forces de l’Ordre le 21 septembre. ((Lire ce témoignage https://paris-luttes.info/21-septembre-ecolos-ou-collabos-12636))
Et pour cause, ce type de plan d’action était visiblement tout à fait prévu dans un document rédigé par l’agence événementielle qui a été consultée préalablement à l’organisation de cette manifestation dite de « convergence » ((https://acta.zone/en-finir-avec-lecologie-policee-et-policiere-les-dessous-de-la-marche-pour-le-climat-du-20-septembre/)). Tout porte à croire que les organisateurs présupposaient que certains « convergents » ne répondraient pas aux critères attendus… Bref, soient indésirables pour nommer clairement la ségrégation.
La courroie de transmission
Ainsi, après quelques dégradations en début de cette manifestation, la Préfecture de Police de Paris ne s’y est pas trompée, demandant ouvertement aux participants de se désolidariser des « groupes violents » pour laisser intervenir les Forces de l’Ordre ((Tweet de la Préfecture de Police le 21/09/2019 à 14h30 https://twitter.com/prefpolice/status/1175386706448662528 )).
Suite à quoi, Greenpeace France a expressément demandé aux participants de quitter l’évènement ((Tweet de Greenpeace France du 21/09/2019 à 15h30 https://twitter.com/greenpeacefr/status/1175402727125524482))… Un communiqué à tout le moins douteux quant à la collaboration de cette Organisation Non-Gouvernementale avec le Ministère de l’Intérieur, et le rapport à la violence policière qu’elle approuve tacitement sur certains manifestants tout en dénonçant du bout des lèvres l’usage de gaz lacrymogènes sur les participants qu’elle a elle même activement drainé via ce « consensus à deux vitesses ».
Mais on trouvera tout aussi douteux que la Préfecture de Police de Paris conclue cette action en se félicitant d’une « étroite collaboration avec les organisateurs » (( Tweet de la Préfecture de Police le 21/09/2019 à 16h00 https://twitter.com/prefpolice/status/1175411277465890816 )) alors que ces derniers renvoient dos-à-dos Black Blocs et Forces de l’Ordre en conclusion de leur événement ((Tweet de Greenpeace France du 21/09/2019 à 21h00 https://twitter.com/greenpeacefr/status/1175484904454447104)).
Pour éviter de tomber définitivement dans un procès d’intention, on peut résumer la situation ainsi :
– Les organisateurs ont cru pouvoir décréter une forme d’action, en se transformant en collaborateurs actifs des Forces de l’Ordre (via le prétendu consensus et le SO).
– Mais étant donnée l’impossibilité de maîtriser le contexte dans son ensemble, ils se sont faits débordés.
– Face à l’incapacité des organisateurs à maintenir l’Ordre, les Forces de l’Ordre ont aussitôt brisé le contrat de non-violence sans différencier les cibles potentielles des manifestants à poussettes.
On pourrait donc tout aussi dire qu’au jeu du « consensus » les organisateurs eux-mêmes se sont faits bernés par une Préfecture désireuse de maintenir l’Ordre par un rapport de force dissymétrique, que les organisateurs auront seulement institué dans les terme.
Une manifestation n’est pas une balade anodine
Mais au delà de l’institutionnalisation de cette dissymétrie, cruelle pour les manifestants, sous des tentatives de transformer les manifestations en promenades bucoliques, ces récentes tentatives de policer les manifestations émanant des plateformes organisatrices pose plusieurs questions en cascade :
- Est-il possible de pacifier une manifestation à priori ?
- Qu’est-ce qui rend une manifestation efficace ?
- Qu’est-ce qu’une manifestation ?
Histoire de la manifestation… pacifique ?
Les historiennes Mathilde Larrère et Laurence De Cock rappellent((« L’émeute, Mère de toutes les manifestations » par Mathilde Larrère et Laurence De Cock in Politis Septembre 2019, en accès libre : https://www.politis.fr/articles/2019/09/lemeute-mere-de-toutes-les-manifs-40775/)) que la manifestation a toujours eu un caractère émeutier et pour cause : la manifestation est née de l’émeute.
Le processus de co-construction entre organisateurs et Forces de l’Ordre est assez récent au regard de l’histoire, mais force est de constater qu’il n’a jamais vraiment su juguler les accès de colères des manifestants. D’ailleurs, si l’émeute était l’expression brute de cette conflictualité, la manifestation n’en est jamais qu’une version plus officialisée. Cependant, la conflictualité, motrice fondamentale de la manifestation, reste la même que celle qui générait, hier, des émeutes.
Autrement dit, vouloir pacifier une manifestation, c’est vouloir lutter contre ce qui la porte : la conflictualité.
Ce qui est contradictoire.
A quoi sert une manifestation ?
Dans les débats consécutifs aux manifestations on entend souvent que les violences sont contre-productives, qu’elles donnent une mauvaise image des manifestants.
Pour le coup, c’est un jeu totalement dirigé vers l’opinion publique, mené par les Chiens de Garde médiatiques et autre éditocrates qui tendent à vouloir soustraire toute conflictualité dans la société.
Toutefois, en masquant toute conflictualité, ils justifient uniquement la violence systémique et collaborent activement avec celle-ci ; et pour cause, ils sont du côté avantageux du rapport de classes.
Mais une manifestation n’est pas un acte de prosélytisme ou de communication dont l’objectif serait de conquérir le grand public à la Cause. C’est un autre non-sens, puisque seuls les gens conscientisés se déplacent en manifestation.
Or, quand la manifestation sorts de son lit, le rapport de force change, et le pouvoir est alors mis en demeure de réagir. Et si l’article de Mathilde Larrère et Laurence De Cock((précédemment cité)) le rappelle, le dernier exemple qui remémore le mieux cette état de fait ne remonte qu’au 1er Décembre 2018 où le Paris bourgeois s’est mis à trembler face à l’acte III des Gilets Jaunes((« Gilets jaunes » : le jour où les quartiers chics ont eu peur » par Vanessa Schneider in Le Monde le 19 juillet 2019, https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/07/19/gilets-jaunes-le-jour-ou-les-quartiers-chics-ont-eu-peur_5491188_4500055.html )), et suite auquel le gouvernement a été sommé de « lâcher du lest » par ses donneurs d’ordre.
Décréter un mode d’action pacifiste sur une manifestation, c’est donc lui retirer son principe émeutier, et lui soustraire une bonne partie de son poids, la rendant non-conflictuelle, inoffensive donc inepte.
Et les manifestations inoffensives de ces dernières années ne peuvent que souffrir durement leur corrélation avec le doux replis des conquis sociaux.
Qu’est-ce qu’une manifestation ?
Tout ceci amène à une définition de la manifestation qui pourrait être celle-ci :
Une manifestation, c’est le déploiement d’une masse conscientisée, qui fait la démonstration de son volume pour faire pression sur le pouvoir.
Cette pression se réalise notamment dans le potentiel émeutier de la masse impliquée.
Plus la masse mobilisée sera volumineuse et émeutière, plus le pouvoir devra réagir, soit par la force répressive, soit par l’écoute et la satisfaction des revendications.
Ce n’est pas pour autant qu’une manifestations doive nécessairement être émeutière. Mais décréter sa pacification en amont ou sur son ensemble, c’est vouloir la vider de sa substance, et intenter à son efficacité.
Mais alors que conseiller, pour conclure, aux manifestants qui souhaiteraient défiler pacifiquement ?
Personnellement, j’aurais tendance à dire que le plus simple est de ne pas considérer que n’importe qui puisse privatiser l’espace public. Donc de ne pas écouter les plateformes ou organisateurs promettant de pouvoir défiler avec une poussette comme on le ferait au bord d’un lac. Au mieux, ils discrimineraient des participants, au pire ils vous mettraient en danger.
Il faut impérativement considérer que n’importe quoi peut arriver en manifestation, et que la violence répressive ne fait pas de différence à partir du moment où elle entre en action.
Cependant, les choses arrivent rarement rapidement, et on peut très facilement se tenir à l’abri du danger en étant un peu observateur ou en évitant que des zones de démarcations ne se créent entre la manifestation et toute autre chose (à ce titre, les lignes que dressent les Forces de l’Ordre entre la manifestation et le reste de la voie publique sont les pires, puisqu’elles jugulent tout le monde).
Le mieux est encore de se responsabiliser et de s’organiser de manière autonome. Pour ce faire, il existe beaucoup de conseils disparates sur les manifestations, mais j’ai essayé de synthétiser les plus basiques dans cet article.
Bref, n’écoutez pas les organisateurs qui vous vendent le paradis en pleine rue, restez alerte et autonome, sachez reconnaître vos alliés de lutte, si radicaux soient-ils, et soyez solidaires de ces derniers.
Car dans une manifestation, ceux contre qui vous protestez sont généralement au pouvoir, et pas dans la rue.
Et surtout, surtout : Ne Paniquez Pas !
Niko_DdL
Septembre 2019
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